Comment faire le plus beau cadeau à Noël ? Le plus simple : ne pas le considérer un animal comme un présent en le plaçant sous un sapin de noël !
Tous les ans, le message est matraqué et devient presque le refrain d’un chant de noël. N’offrez pas un chien en cadeau. D’accord, cela fera très plaisir à vos enfants qui ont été sages toute l’année. Un chien est un être vivant. Il a besoin qu’on s’occupe de lui, lui donne à manger, de se promener, d’être éduqué, de réfléchir… Parfois, il fera des bêtises plus ou moins graves. Il faudra donc être patient. Bref, un chien nécessite qu’on s’en occupe tous les jours. Même une fois l’attrait de la nouveauté passé, il restera dans la famille, et ses besoins seront toujours les mêmes.
Accepter un chien dans sa famille n’est pas une décision à prendre à la légère, sur un coup de tête ou coup de cœur. Il faut se renseigner sur la race, sur l’éleveur, mais aussi sur soi-même en s’interrogeant sur son cadre de vie. Sauf coup de chance extraordinaire, une fois ces étapes de sélections et de réflexion passé, il est rare que le chiot soit disponible pile poil pour le 25 décembre ! Les portées ne suivent pas forcément notre calendrier d’humains…
Des avancées à poursuivre
Heureusement, les législateurs ont, enfin, compris la nécessité de limiter au maximum les achats pulsions, en interdisant la vente des chiens et de chats en animalerie. Avec ce texte sur le bien-être animal, la chanson de Line Renaud « Le chien dans la vitrine » devient un lointain mauvais souvenir. Malheureusement, les animaleries ne sont pas les seules responsables de ces achats « coup de cœur ». Les salons du chiot continuent à se tenir un peu partout en France. Dans ces endroits, il n’est pas rare de croiser un jeune couple voulant absolument un petit chien tout craquant. Mais face au prix, se retranche sur un gros chien de berger. Tant pis s’ils vivent en appartement et que l’idée de sortir sous la pluie défrise leur brushing. Là encore, la situation semble bouger dans le bon sens. Comme à Colmar, où le maire fait tout pour que le parc-expo n’organise plus ce genre de manifestation. Coup de com’ ou acte politique ? En tout cas, la délégation de service publique actuelle ne l’autorise pas à mettre son nez dans les affaires privées du gérant du parc. En revanche, lors de la prochaine convention du contrat, rien ne l’empêchera d’inclure une clause interdisant les salons du chiot. Et si l’exemple de Colmar faisait tache d’huile dans le reste du pays ?
Le cadeau de nos chiens
Prendre un chien comme compagnon de vie, ne doit pas se faire à la légère. Qui plus est quand cela concerne nos beaux bergers picards. Ils ont besoin d’amour, de caresses, et de bénéficier d’une alimentation saine. Mais il leur faut aussi de l’exercice, et de pouvoir créer une réelle complicité avec leur maître grâce aux jeux, et à ce que, nous humains appelons le travail. Que cela soit en recherche utilitaire, en obéissance, en agility, ou encore dans les disciplines de saisies sportives, nos Picards ont besoin de réfléchir, et se faire plaisir pour nous faire plaisir. Au final, le seul vrai cadeau que l’on a avec un chien est de le voir heureux. C’est d’ailleurs tout le sens des missions de AAA. Il peut arriver qu’un berger picard soit obligé de trouver un nouveau foyer. Les raisons peuvent être multiples. Avec AAA, il n’y aura jamais de jugement. Notre seule volonté : trouver une nouvelle maison pour que le chien puisse être heureux. Nos familles d’accueil, nos brigades, nos relais sur le terrain, tous restent animés par cet objectif. Le bonheur n’a pas de prix. Nos bergers picards nous l’offrent au quotidien.
Bonnes fêtes à toutes et tous.
Bonne fête a tous et toute Merci pour votre engagement !!
Je copie ici cette publication, très pertinente..
Et dans le sujet.
Si l’on veut un chien qui ne soit pas trop sportif, on ne prend pas un Berger Australien.
Si l’on veut un chien qui ne creuse pas de trous dans le jardin, on ne prend pas un Jack Russell.
Si l’on veut un chien qui ne vocalise pas, on ne prend pas un Beagle.
Si l’on veut un chien qui tolère tous ses congénères, on ne prend pas un Staffie.
Si l’on veut un chien qui se contente d’un tour de pâté de maison quotidien, on ne prend pas un Malinois.
Si l’on veut un chien qui tolère le mouvement de la ville sans y réagir, on ne prend pas un Border Collie.
Si l’on veut un chien qui se promène près de nous sans s’éloigner, on ne prend pas un Setter Anglais.
Si l’on veut un chien qui reste propre en promenade, on ne prend pas un Golden Retriever.
Si l’on veut un chien qui n’attrape pas tout en gueule, on ne prend pas un Labrador.
Si l’on veut un chien qui accepte tout et tout le monde, on ne prend pas un Cane Corso.
Une race n’est pas qu’un physique. Elle doit être soigneusement choisie pour correspondre à notre mode de vie.
Si l’on veut uniquement les bons côtés d’une race sans en accepter les spécificités comportementales, si l’on pense que l’éducation qu’on lui donnera balaiera des siècles de sélection basée sur une utilisation précise, alors on ne peut miser que sur la chance de tomber sur une exception. Et c’est ce pari qui conduit régulièrement de nombreux chiens à l’abandon.
Et si l’on veut un compagnon qui nous regarde avec adoration sans qu’on fasse l’effort de combler les besoins inhérents à son espèce… alors on ne prend pas de chien du tout. Soyons sérieux, et choisissons la race qui nous convient, mais surtout la race à laquelle nous convenons.
Elsa Weiss / Cynopolis
Et je vous souhaite une aussi belle fin d’année que possible!
Ne passez pas à côté du bonheur!