Chers amis,
Nous comptions parmi nos adoptés, Biscotte. Ses maîtres, très touchés, nous ont appris sa disparition.
Plutôt que de longs discours, nous préférons laisser ses maîtres exprimer librement leur peine.
Nous compatissons à leur douleur et leur adressons notre soutien et tous nos remerciements pour avoir donner autant d’amour et de joie à Biscotte.
« Petite Biscotte, tu as tiré ta révérence, aux aurores, sans rien dire, discrètement dans ton panier. Nous savions que, non, tu n’étais pas inoxydable et que tu te faisais progressivement rattraper par les années et par les affres de la vieillesse. Pourtant, malgré certains soucis de santé, il y a à peine trois mois, je t’imaginais battant tous les records de longévité picarde: tu semblais si jeune encore, si gamine, si forte aussi. Et puis, nous n’avions pu t’aimer que deux bonnes années depuis ton adoption. Evidemment, c’est insuffisant, alors il nous fallait du temps encore et encore pour profiter de ta douceur, ta tendresse, ton attention de tout moment. Il nous fallait plus de temps pour jouir de cet amour inconditionnel et réciproque ou tout simplement de ton apaisante présence… encore 3 mois jusqu’à ton anniversaire, non 9 mois, voire plus encore. C’était compter sans ces foutues « bullae », ces bulles d’air développées sur tes lobes pulmonaires. Insidieuse, oppressante, menaçante et ingérable épée de Damoclès qui, hélas ne nous a pas laissé beaucoup de temps. Les bulles ont d’abord entravé ton souffle, puis elles t’ont volé la vie. A 4h30 tu dormais tranquillement dans ton panier, à 5h30 tu t’étais envolée, sans rien dire. Tu es partie sans attendre le lever du jour, sans bruit, sans déranger, discrètement, sans que nous n’ayons pu te dire au revoir, te serrer une dernière fois, t’embrasser. Parce que tu t’offrais le luxe de vouloir manger mes griffons, Anne t’a ouvert sa porte et son cœur. Elle t’a choyée sans compter et tu le lui rendais naturellement… Aujourd’hui, elle a le cœur brisé. Nous avons tellement de chagrin. Le vide que tu laisses est énorme. Mais malgré cette douleur si intense, malgré cette déchirure après une adoption trop courte, nous sommes heureuses Biscotte de te dire que oui, ça valait le coup. Et, sale caractère, d’office tu n’aimeras pas le prochain chien que je pourrais sauver et adopter… mais nous savons que tu nous regarderas avec bienveillance et compréhension. Ton départ laisse aussi, nous le savons, beaucoup de souvenirs de vie, de tristesse et d’émotions chez ta première « maman », Annick. Repose en paix, Biscotte. Nous t’aimons et te pleurons. »
English version bellow
Dear friends,
We counted among our adopted, Biscotte. His masters, very touched, have informed us of his disappearance.
Rather than long speeches, we prefer to let his masters freely express their sorrow.
We sympathize with their pain and extend our support and thanks to them for giving Biscotte so much love and joy.
Sorry for our english friends but beautiful French words do not translate.
« Petite Biscotte, tu as tiré ta révérence, aux aurores, sans rien dire, discrètement dans ton panier. Nous savions que, non, tu n’étais pas inoxydable et que tu te faisais progressivement rattraper par les années et par les affres de la vieillesse. Pourtant, malgré certains soucis de santé, il y a à peine trois mois, je t’imaginais battant tous les records de longévité picarde: tu semblais si jeune encore, si gamine, si forte aussi. Et puis, nous n’avions pu t’aimer que deux bonnes années depuis ton adoption. Evidemment, c’est insuffisant, alors il nous fallait du temps encore et encore pour profiter de ta douceur, ta tendresse, ton attention de tout moment. Il nous fallait plus de temps pour jouir de cet amour inconditionnel et réciproque ou tout simplement de ton apaisante présence… encore 3 mois jusqu’à ton anniversaire, non 9 mois, voire plus encore. C’était compter sans ces foutues « bullae », ces bulles d’air développées sur tes lobes pulmonaires. Insidieuse, oppressante, menaçante et ingérable épée de Damoclès qui, hélas ne nous a pas laissé beaucoup de temps. Les bulles ont d’abord entravé ton souffle, puis elles t’ont volé la vie. A 4h30 tu dormais tranquillement dans ton panier, à 5h30 tu t’étais envolée, sans rien dire. Tu es partie sans attendre le lever du jour, sans bruit, sans déranger, discrètement, sans que nous n’ayons pu te dire au revoir, te serrer une dernière fois, t’embrasser. Parce que tu t’offrais le luxe de vouloir manger mes griffons, Anne t’a ouvert sa porte et son cœur. Elle t’a choyée sans compter et tu le lui rendais naturellement… Aujourd’hui, elle a le cœur brisé. Nous avons tellement de chagrin. Le vide que tu laisses est énorme. Mais malgré cette douleur si intense, malgré cette déchirure après une adoption trop courte, nous sommes heureuses Biscotte de te dire que oui, ça valait le coup. Et, sale caractère, d’office tu n’aimeras pas le prochain chien que je pourrais sauver et adopter… mais nous savons que tu nous regarderas avec bienveillance et compréhension. Ton départ laisse aussi, nous le savons, beaucoup de souvenirs de vie, de tristesse et d’émotions chez ta première « maman », Annick. Repose en paix, Biscotte. Nous t’aimons et te pleurons. »
merci à vous d’avoir adopté Belote et lui avoir donné une fin de vie pleine d’affection ! (Béatrice qui a fait naître Belote)
toujours si triste et si dur quand ils nous quittent!
Je suis de tout coeur avec vous
Oh how very sad, but what a lovely tribute.
Quel bel hommage. Je suis de tout cœur avec vous.
Au revoir Biscotte. Tu devais avoir 14 ans passés comme mon Banyuls qui est en fin de vie et qui va bientôt te rejoindre.
J’imagine combien tes maîtres sont affectés car la mort t’a volé à eux en pleine nuit.
Pour mon Banyuls la semaine passée nous avions appelé notre vétérinaire pour l’aider à partir dignement avant une dégradation galopante. Mais notre vétérinaire était en congé toute la semaine. Cela nous a permis de le chouchouter une semaine de plus. Mais il est tellement dépendant que ça nous fend le coeur à chaque instant.
Le voir incapable de se déplacer seul, manger eul
Le voir incapable de se lever seul depuis des mois, manger seul, faire ses besoins. Que pense t-il dans sa tête de Picard ? Parfois nous passons du désespoir à l’espoir mais il est évident que la fin est proche.
Demain nous allons appeler notre vétérinaire de retour de vacances et lui demander si les fonctions vitales peuvent encore soutenir notre Banyuls quelques semaines ou si nous devons prendre la redoutable décision de l’euthanisier…